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Mon changement individuel a un impact sur la société, sur l'humanité

Dernière mise à jour : 13 avr. 2020

Ce matin, j'écoutais Thomas d'Asembourg et je voudrais vous faire part de quelques réflexions notées sur notre changement individuel au profit de la société.

Nous ne pourrons pas transformer nos façons de faire sans transformer nos façons d’être : si l’on fait ce que l’on a toujours fait, on obtiendra ce qu’on a toujours obtenu. Si je veux obtenir quelque chose de différent dans la relation à moi-même, je dois faire autrement, si je veux obtenir quelque chose de différent dans la relation à l'autre, je dois agir différemment.

Si je veux obtenir quelque chose dans la relation à la terre, aux ressources, à la nature, je dois faire autrement.

Tout le monde est d’accord là-dessus mais comment faire autrement quand on pense de la même façon ? La seule façon de faire autrement est de revisiter le système de pensées qui a prévalu. Revisiter cette façon d’agir c'est prendre conscience qu'en pensant de la sorte ça m’a amené à faire ceci et que j’ai obtenu cela.

Soit cela me convient sur le plan perso, sur le plan de mes proches, et sur celui de la terre (3 axes) et dans ce cas tout va bien ; soit il est temps que je revisite mon système de pensée et que je me dirige vers un autre système pour obtenir ce qui sera plus bénéfique, pour moi, les autres et la planète. Ce pivotement à l’intérieur de soi-même n’est pas forcément confortable. C’est pour cela que certains ont du mal à sortir de leur zone de confort, alors que d’autres le font. Mais si d'autres le font, je suis aussi capable de le faire.


Nous avons 4 programmations :

* programmation de culture du malheur : les guerres, la mortalité infantile, le manque d’hygiène, les pestes, le choléra... Nous avons vécu beaucoup de tragédies individuelles et collectives ce qui fait qu’aujourd’hui c’est ancré en nous dans notre disque dur. Alors on se dit "on n’est pas là pour rigoler, la vie est une lutte et on se lamente sur notre malheur ". Mais si vous avez ça en fond de conscience, alors vous vous évitez d’évoluer, vous vous minimisez, vous êtes en auto-sabotage. Se témoigner mutuellement de la gratitude, s’enchanter d’être ensemble, prendre conscience de la chance que nous avons d’être en santé et en Vie. C'est ainsi que nous tentons de passer de la "culture du malheur" à la "culture de l’enchantement".

Toutes les traditions nous invitent à garder une joie profonde, une joie stable, une paix intérieure stable et contagieuse, quel que soient les épreuves de la vie.

*programmation de pouvoir : les rapports humains sont des rapports de force. Si une différence s’installe, nous argumentons pour prouver que nous avons raison et que l'autre a tord, ou bien nous fuyons dans notre grotte. Il n’y a pas de rencontre. Quand le différend apparaît : vérifiez ce qui circule en vous. Est-ce une douce empathie bienveillante pour cet ado que vous chérissez ? Avez-vous le goût d’accueillir la différence de l'autre dans ce qu'il vous propose ?

Est-ce que ça s’agite en vous? Est-ce une petite palpitation cardiaque ? Un souffle court ? Une montée d’adrénaline ? Et vous saisissez-vous de votre gourdin pour prouver à l'autre que vous avez raison et qu'il a tort, ou bien alors fuyez-vous dans votre grotte pour arrêter et fuir le conflit ? "Apprenons à nous goûter dans nos différences".


*Programmation de méfiance : les gens ne pensent pas comme nous, n’ont pas les mêmes valeurs que nous, ne mettent pas les mêmes comportements en place. Est-ce qu’on va s’entendre ? Ceci amène des mécanismes de contraction, de fermeture, plutôt que des mécanismes d’extension, d'ouverture et de confiance. Or aujourd’hui, nous allons vers des nouveautés, avec des tissages et métissages de population que l’humanité n’a jamais connu, même s’il y a eu des exodes et des exils de tout temps. L’immigration de masse à laquelle nous assistons et assisterons du fait du réchauffement climatique va faire que nous avons profondément besoin de cheviller en nous l’accueil de la différence, l’ouverture à la nouveauté, et donc la confiance en la capacité à se rencontrer à d’autres endroits que nos habitudes, que nos zones de confort. C’est du boulot et ça s’apprend, la paix ça s’apprend !

Nous avons un pouvoir de transformation qui est aussi considérable que négligé. Nous ne pensons pas à mettre notre attention, nos compétences, notre intelligence, nos possibilités, notre puissance au service de la paix.


*programmation d’un Je, d'un Moi égoïste voir même avide, face à un Tu, Toi vécu comme hostile, peut être menaçant et nous avons oublié le Nous, le Nous fécond, le Nous solidaire, partagé, partageant, empathique, primaire. Dans notre société nous avons oublié le Nous. En nous transformant, en revisitant nos habitudes, nos automatismes, les programmations qui nous font réagir, nous entrons dans la transition. Nous avons besoin de créer des relations d’entraide, d’empathie, de bienveillance collective, où chacun sent que sa place est bienvenue dans l’ensemble. Nous avons oublié le Nous, le Nous fécond, le Nous solidaire, partagé, partageant, empathique.


Je ne veux plus de rapport de force, ni de rapport de méfiance, ni de Moi, ou de Je contre toi ou Tu, je cherche du Nous.

Apprenons enfin à traverser les querelles, à "rendre les conflits féconds", grâce à l’écoute, à la capacité à être d’accord qu’on n’est pas d’accord, et que ce n’est pas grave. On ne confond pas le désaccord avec le désamour, et on introduit dans nos processus de rencontres le facteurs temps : je n’ai pas besoin d’une réponse maintenant tout de suite. Je n’ai pas besoin que tu te rallies à ma position pour être gentil et je n’ai pas besoin de me rallier avec toi pour être gentil, on est d’accord qu’on n’est pas d’accord, laissons mijoter et demandons au temps son inspiration. Et laissons le souffle nous inspirer.

Mettre l’ingrédient du temps dans les conflits et accepter de lâcher prise par rapport à nos attentes peut faire naître une autre position qui rassemble les énergies des deux : le Nous.

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