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Sortie du confinement : ce qu'il faut comprendre pour être serein

Dernière mise à jour : 11 févr. 2021

Comme je vous l'ai dit, il existe un lien important entre la flore intestinale et le coronavirus, et c'est ce qui est en train d'être démontré de différentes façons.

Un cardiologue, affecté par la Covid-19 dans son unité de soins intensifs, a parlé du fait que ce n'est pas une pneumonie qui emporte les patients, mais une réaction cardiovasculaire due à une hyper réaction inflammatoire. Depuis le début, les chercheurs s’interrogent sur ce virus, s’apparentant à un rhume banal, et n’allant pas plus loin pour 85% des gens mais qui, chez certains, prend une autre tournure au bout de huit jours, entrainant subitement une très forte fièvre, de la toux et parfois une dépression respiratoire. Or, la plupart des symptômes de cette seconde phase collent plus avec une « infection bactérienne » que virale. Ce virus se manifeste parfois par des symptômes atypiques comme une conjonctivite, une perte du goût et/ou de l’odorat, surtout des vomissements, des diarrhées.


Une étude chinoise menée par Lei Pan, de l’université de Binzhou, en Chine, sur 204 patients, a révélé que près de la moitié d’entre eux souffraient de troubles digestifs qui sont allés en s’aggravant à mesure que l’infection par le coronavirus empirait. On a également découvert de l’ARN viral dans les selles de malades et même des virus «vivants».


De toute évidence, le virus ne s’attaque pas qu’aux voies respiratoires. Les chercheurs ont donc essayé de voir quel lien il pouvait y avoir entre le virus, la sphère intestinale et la brusque aggravation de la pathologie chez certaines personnes. Et des équipes de plusieurs pays, notamment en Chine, en France, et aux USA, ont découvert que le virus, en effet, ne tuerait pas directement, mais par l’intermédiaire d’une bactérie intestinale qu’il infecterait. Cette bactérie infectée, devenue virulente, déclencherait, dans un second temps, l’hyper-réaction immunitaire qui affecte les poumons et tue le malade.


Cette bactérie est quasiment absente du tube digestif des enfants, mais se développe au fur et à mesure du temps en fonction du régime alimentaire. Elle est plus présente chez les hommes adultes que chez les femmes, chez les gens souffrant de troubles inflammatoires du tube digestif (reflux, gastrite, inflammation de l’intestin) et chez les personnes obèses. Ceci colle parfaitement au profil des victimes européennes. Ceci expliquerait aussi pourquoi les traitements antibiotiques précoces limiteraient l’évolution de la maladie vers le rush inflammatoire délétère. Ceci expliquerait aussi pourquoi certains continents, dont les populations sont mieux adaptées à la présence de cette bactérie dans leur microbiote, résistent mieux que l’Europe à l’épidémie.


Enfin, il faut toujours se rappeler que le microbiote est le producteur et le gérant de la fabrication de l’immunité. De plus, il est aussi l’anti-infectieux de première ligne. Après avoir fait des recherches multiples, et créer des vaccins pour éradiquer les bactéries et virus, Pasteur a avoué s'être trompé à la fin de sa vie, en minimisant le terrain de l'individu. Il a dit : "le virus n'est rien, le terrain est tout". Alors travaillons sur nos intestins, pour avoir une immunité renforcée, pour que quel que soit ce que nous croisons, nous ne soyons pas un réceptacle aux virus et bactéries.

Rééquilibrer la flore intestinale est aussi la base de toute prévention.



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